
La préparation physique du pilote de course sur circuit et en rallye
- Vous sentez vous épuisé après une journée de course automobile ?
- Vous arrive-t-il d’avoir des douleurs musculaires et des courbatures après les courses ?
- Vous est-il déjà arrivé d’avoir la tête qui tourne en sortant de la voiture après la course ?
- Avez-vous du mal à supporter la chaleur à l’intérieur de l’habitacle ?
- Pensez-vous que vous seriez plus performant avec une meilleure condition physique ?
- Êtes-vous particulièrement essoufflés lorsque vous descendez de la voiture ?
Pourquoi travailler sa condition physique en sport automobile ?
S’il est aujourd’hui admis que les pilotes professionnels passent beaucoup de temps à soigner leur préparation physique, cet aspect est encore négligé chez les pilotes amateurs.
Or les contraintes physiologiques du sport automobile sont très intenses et nécessitent une acclimatation pour les supporter. En effet, quel que soit notre niveau et notre voiture, nous ressentons tous les effets combinés de l’accélération et de la chaleur dans l’habitacle et sous le casque et nous avons tous le cœur qui s’emballe lorsque nous pilotons. Ces seuls effets démontrent une dépense d’énergie accrue. Dans le même temps, le cerveau fonctionne à plein régime pour emmagasiner les multiples informations et réagir pour transmettre les ordres aux bras et aux jambes.
Cette montée en pression de notre corps va secréter de l’adrénaline et noradrénaline qui vont avoir un effet euphorisant et masquant. Qui n’a jamais fait l’expérience de ne plus ressentir une douleur au volant ? Tout cela conduit à négliger l’impact de la réponse physique à apporter lors d'une compétition automobile.
Une bonne condition physique est la condition sine qua non pour être en forme et en pleine possession de ses moyens le jour J de la course sur circuit et en rallye.
QUEL EST VOTRE NIVEAU DE PREPARATION à la course auto ?
Comment se préparer physiquement à la course sur circuit et en rallye ?
La préparation physique est en général un travail de longue haleine tenant compte de nos capacités naturelles, de notre métabolisme et de notre âge. Les sportifs d’endurance (cyclistes, marathoniens, …) l’ont intégré dès les premiers pas dans leur discipline.
En sport mécanique, on a tendance à s’intéresser à la préparation physique qu’après avoir eu une mauvaise expérience ou après avoir atteint ses limites. Malgré tout, la préparation physique du pilote suit les règles simples de toute pratique sportive que l’on peut compléter avec des exercices propres au pilotage.
Le rôle du cerveau et du système nerveux central
Le mécanisme du cerveau agit comme transmetteur des informations mais aussi comme régulateur de la fatigue.
Sa réponse est toujours la même : fatigue = réduction de l’activité musculaire.
L’entrainement permet de supporter un effort associé aux contraintes physiologiques sur une durée plus longue et donc de retarder la limite donnée par le cerveau.
Préparation physique générale du pilote
Le socle de toute préparation physique impose un travail cardio respiratoire (endurance) pour développer la capacité aérobie. De cette manière on peut soutenir un effort de manière prolongée.
Ne nous y trompons pas, même si les durées de course dépassent rarement 45mn et que l’on est souvent amené à produire des efforts brefs de 2mn à 10mn, l’entrainement en endurance (ou la capacité aérobie) va être le moyen de résister à la fatigue sur une journée ou un week-end de course sur circuit ou en rallye.
L’endurance «force-vitesse » = travail anaérobie On le sait le cœur monte beaucoup dans la voiture et il est important de travailler la résistance et le seuil anaérobie. La capacité anaérobie permet de supporter les apnées et les contraintes physiologiques, les effets des G, les efforts des bras et des jambes.
L’apport en oxygène aux muscles et au cerveau aura pour conséquence de retarder les phénomènes de tétanisation, de garder une souplesse musculaire et une précision des gestes.
Pour finir, la combinaison de l’endurance et du travail anaérobie prolongent la durée d’effort.
Une préparation physique spécifique en sport automobile
Le Renforcement musculaire du pilote auto
Le haut du corps est à privilégier en mettant l’accent sur les épaules et les bras. Il n’est pas ici nécessaire d’augmenter la force. Le développement des fibres rapide étant plus intéressant pour le pilotage.
La musculature du cou est délicate, elle est à soigner avec attention. Une faiblesse des muscles du cou est génératrice de fatigue et de tensions, elle occasionne une baisse de concentration, des maux de tête.
De manière générale les jambes sont suffisamment musclées pour supporter les efforts du pilotage (sauf en Formule 1 et sur les voitures les plus puissantes !). Le vélo et la course à pied sont indiqués pour le renforcement musculaire des membres inférieurs.
Le rôle des abdominaux est central pour la liaison entre le haut et le bas du corps. Ils contribuent également à maitriser la respiration et assurent un bon équilibre qui reste très intéressant pour améliorer son « car control ».
La Souplesse
Des muscles souples sont garants d’une meilleure utilisation d’énergie et diminuent également les temps de réaction. L’harmonie du corps est à privilégier : elle est obtenue par la souplesse des articulations. Un travail de stretching sera nécessaire pour la bonne pratique du sport automobile. Nous ne pouvons que recommander d’inclure dans sa préparation un travail sur les articulations du haut du corps et du cou.
Développement de la capacité neuromotrice en pilotage
Un des facteurs fondamentaux qui contribuent à la performance sur circuit et en rallye, comme le temps de réaction, la coordination et l’équilibre est la capacité neuromotrice. Il existe des programmes spécifiques dédiés au pilotage avec le Batak par exemple que l’on ne trouvera que dans les centres dédiés à la performance et au haut niveau de compétition.
Néanmoins, il est possible de travailler simplement ses réflexes neuromoteurs et la proprioception (son adresse ou son équilibre) en incluant d’autres sports dans sa préparation.
Comment mesurer votre succès
- Dès les premières courses, votre niveau d’énergie global sera plus élevé.
- Les effets d’un entrainement physique se feront sentir très rapidement.
- Vous serez en mesure d’emmagasiner plus d’informations lors de la course grâce à une lucidité accrue.
- Vous devez observer une constance (voire une montée en puissance) tout au long du week-end de course automobile.
- Vous ferez moins d’erreurs de pilotage.
- Vous ressentirez moins de coup de pompe ou de « baisse d’envie » au volant.
- La récupération du pilote après les courses sera plus rapide.
Inscrivez-vous à notre programme Premium de préparation et coaching

Et aussi...
Une bonne condition physique est la clé pour atteindre une concentration optimale.

Suivre notre programme :
Augmenter son niveau de
concentration.
Une bonne condition physique nécessite un apport d’énergie maîtrisé.

Suivre notre programme :
L’alimentation adaptée au sport automobile.
Un stress excessif peut annihiler les effets d’une bonne préparation physique.

Suivre notre programme :
gérer son stress et en minimiser les effets.
Des questions ?
Vous souhaitez en savoir plus et prendre contact avec nous ?